Plusieurs entreprises meurent dans les cinq (5) premières années d’exercice, et celles qui survivent pour la plupart n’arrivent pas à faire décoller leurs activités. L’écosystème de entrepreneuriat n’offre pas beaucoup de facilités aux entrepreneurs, surtout en Afrique, d’où la nécessité d’avoir une stratégie qui s’adapte aux réalités de l’environnement.
La stratégie, discipline rarement enseignée aux entrepreneurs est sans nul doute la clé pour bâtir des entreprises durables. Et si les promoteurs d’entreprises formelles manquent cruellement d’information et de formation dans ce domaine, imaginons alors un monde où les règles de base d’une entreprise ne sont ni établies, ni règlementées, ni contrôlées quoiqu’il représente un modèle macroéconomique réel dans notre société.
Comment donc appliquer une stratégie durable pour ce type de modèle d’activité ?
Ce modèle est celui de « l’informel ». Il se définit de façon formelle comme l’ensemble des activités économiques légales qui échappent à toute législation en vigueur. Il regroupe les petites activités et entreprises rémunératrices, souvent individuelles ou familiales, et se caractérise par la non-obéissance au cadre fiscal et juridique étatique, l’absence d’une comptabilité légalement tenue, les salaires non déclarés etc.
Le secteur informel, tel que défini, couvre tous les secteurs économiques, primaires, secondaires et tertiaires. Il comprend les marchands ambulants, les marchands sur étalages, les artisans tels que les réparateurs d’outils ménagers, les menuisiers, les maçons, les mécaniciens, forgerons, soudeurs, tisserands, cultivateurs, tontines, nettoyeurs, employés de maison, etc.